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Black Magic Pocket Cinema Caméra, le paradoxe !

Quand Blackmagic Design a annoncé sa première caméra en avril 2012 tout le monde  a cru que c’était une blague ou presque, malgré quelques début difficiles il semblerait qu’il faille désormais compter sur Blackmagic pour continuer à secouer le marché des caméras.

Lancée fin juillet 2013 cette caméra est enfin disponible chez les revendeurs c’est pas trop tôt me direz vous, il semble que Blackmagic ne soit pas encore super au point sur la partie de l’industrialisation de ces produits car la 4K production caméra, autre modèle annoncé en avril dernier au NAB est toujours elle dans la file d’attente. Moins de 2 ans après la première annonce au NAB 2012 Blackmagic a donc 4 caméras à son catalogue. La Black Magic  Cinéma Caméra en version Canon EF ou Micro 4/3 (monture passive) la Pocket Cinéma Caméra et la Production 4K Caméra.

La BMPCC, c’est comme ça qu’on l’appelle est donc une caméra minuscule a la qualité d’image assez incroyable. Son concept est donc une caméra aux dimensions proches d’un appareil photo compact  dotée d’ambitions professionnelles en terme de dynamique du capteur et des codecs utilisés. Imaginez donc avoir une caméra HD 1080p doté d’un capteur encaissant 13 diaphs de latitude et d’un enregistrement de grande qualité.

Pour le choix de la monture Blackmagic semble avoir compris qu’il ne suffisait pas d’être compatible avec les optiques Canon EF pour récupérer des clients. Le choix de la monture Micro 4/3 dont Olympus et Panasonic sont les créateur est un choix judicieux car il permet grâce à la faible distance entre la monture et le capteur (17mm) de monter à peu près toutes les optiques existantes ou presque. Blackmagic design a choisi un capteur plus petit que la moyenne, et positionne ainsi cette Pocket caméra comme une caméra Super 16. C’est un des soucis de cette caméra, comme pour la première édition la corrélation entre la monture et le capteur est un peu étrange car à moins de posséder des optiques dédiée Super 16 ça peut être vraiment problématique. Il faut prendre en considération un coefficient multiplicateur de X3 ainsi si vous montez un 50 mm ça transformera l’angle de prise de vue en un équivalent 150mm. C’est assez handicapant, car pour pouvoir trouver des optiques inférieures à 10mm et avoir ainsi des vrais grands angles ça va pas être simple. Le consortium Micro 4/3 a déjà intéressé plusieurs fabricants d’optiques, que ce soit Carl Zeiss, Leica, Panasonic, Olympus Zuiko, Sigma, Voigtlander etc. Le parc existant est assez vaste mais les grand angles existent notamment le zoom 7/14mm f:4 de Panasonic déforme beaucoup sur les bords.

BMPCC04

La bonne nouvelle vient de chez Metabones avec son « SpeedBooster » qui s’est intéressé au cas de la BMPCC et propose désormais un adaptateur pour convertir la focale d’origine de vos optiques au format du capteur sans perdre de luminosité voir même en en gagnant !

On pourra donc via des adaptateurs mettre des optiques des anciennes camera argentiques Super 16 mais elles sont de plus en plus rares à trouver et leur valeur sur le marché d’occasion a été multiplié par dix.

Pour ce qui est du « form factor » de la caméra il est assez paradoxal, proposer une pocket camera ambitieuse c’est bien mais si on prend on considération que pour pouvoir l’utiliser il va falloir l’accessoiriser généreusement ça la rend tout de suite moins « pocket »

La caméra est dotée d’un écran qui est assez grand et qui propose une bonne qualité d’image mais elle est dépourvue de viseur, ce qui imposera le rajout d’un viseur du genre  Zacuto ou Cineroïd ce qui pose déjà un problème de logique, ces accessoires et c’est le cas de tout ce qui sera nécessaire à bien faire fonctionner cette caméra, ont un prix de vente supérieure à la caméra elle même, c’est quelque part pas très logique.

BMPCC03

L’ergonomie logicielle est en tout point similaire à la grande soeur dotée du capteur 2,5k, les menus sont identiques sauf que l’écran n’est pas tactile, il faudra vous contenter d’un classique trèfle à 4 direction et un bouton central de validation.  On notera au passage que certaines fonction d’accès direct notamment à la sensibilité aurait été souhaitable plutôt que de de devoir rentrer dans les menus, idem pour la gestion du shutter. l’autofocus est pour le moment totalement inefficace, compensé par la présence d’une fonction d’assistance à la mise au point qui surligne les endroit de l’image ou la mise au point est bonne (peaking) et un zébra paramétrable pour gérer son exposition. La cellule est pour le moment totalement inexploitable, elle se cale toujours sur les hautes lumières et il n’existe aucun système de bargraph. Autre point négatif, il n’y a aucune fonction de magnification pour pouvoir vérifier son point comme c’est le cas sur la majorité des caméras actuelles. Ce zoom dans l’image est bien pratique pourtant, espérant que Blackmagic corrigera ces petites erreurs par le biais d’une prochaine mise à jour logicielle.

Cette caméra peut désormais enregistrer Quicktime en Apple ProRes 4:2:2 HQ sur une carte SD ou du Cinema DNG RAW, attention celle ci doit être très performante car le débit supporté est assez musclé. Après avoir testé plusieurs cartes et seule la SanDisk Extreme Pro 95mb/s fonctionne correctement et ne fait pas de pertes d’images. Pour aller taquiner la qualité supérieure des ténors du marché Blackmagic Design comme sur le modèle 2,5k propose d’enregistrer en ProRes HQ en « mode Cinéma », c’est tout simplement ce qu’on appelle un « log » l’image est donc très neutre, totalement désaturée et très peu contrastée ce qui permettra d’avoir plus de latitude de correction à l’étalonnage de ce côté c’est une vraie réussite. Le constructeur annonce une mise à jour prochaine du logiciel interne qui permettra d’utiliser une version compressé du Cinema DNG, format RAW universel et open source lancé par ADOBE et choisi par d’autres constructeurs comme AATON ou Digital Bolex. Attention cependant il faut préciser que le poid des images est très élevé, une carte de SDXC de 64 go enregistrera un peu moins de 40 min de HD 1080p25 alors qu’en RAW on devrait être à 15 min environ . Pourquoi n’ont ils pas mis le ProRes 4:2:2 de base voir meme le ProRes LT ça aurait été tout à fait adapté et beaucoup plus cohérent. Les autres grief sont corrigible via une mise à jour logicielle, cette histoire de shutter non accessible, pas de vu-metres audio, et toujours pas la possibilité de formater ses cartes dans la caméra ni d’effacer les clips ?!

Cette caméra est pour moi assez paradoxale, d’un côté on a une image d’une qualité assez incroyable, un codec très musclé par rapport à ce qui se fait sur les DSLR mais une ergonomie et des petits défauts de jeunesse qui la rendent difficile à utiliser. Sacrifier l’ergonomie sur l’hotel de la qualité d’image n’est pas forcément la meilleure direction à prendre, cette caméra est au final pas si pocket que ça et son utilisation la plus évidente serait plutôt sur un pied en studio. Il n’empèche qu’a moins de 800€ HT c’est assez incroyable, l’image enregistrée est finalement assez proche de ce qu’on peut obtenir sur une Canon C300 ou une Sony F3 et au prix de quelques contorsions la jeune génération qui n’a pas comme mêtre étalon la caméra d’épaule et son confort y trouvera certainement son compte.

je vous invite à aller voir les images tournées à  New York par l’ami Thomas Garret qui nous avait fait sa review.

 

 

Retour d’utilisation de la Blackmagic Cinéma Caméra par Marc LINNHOFF

Tournage clip Broad Rush - Don't stop
Il m’arrive de temps à autre de donner la parole à d’autres, Marc a produit tourné, réalisé et postproduit un joli clip et je lui ai proposé de nous causer de la BMCC qu’il a entre les mains depuis quelques temps.

voici le clip :

 

voici ce que Marc Linnhoff en dit

Je réalise, tourne et monte mes films depuis quelques années avec parfois des pics de sur-motivation, l’arrivée du GH1 dans mes pattes a été un grand moment, je remercie au passage Emmanuel Pampuri pour son film « Flux » qui impulsa l’achat de mon premier boitier 🙂

Tournage clip Broad Rush - Don't stop

Avec l’annonce de la BMCC au NAB 2012 et celle de la Digital Bolex via Kickstarter peu de temps avant, j’ai vu l’avenir sous un jour nouveau! Enfin l’arrivée d’outils « abordables » qui ne compromettent pas la qualité de nos images..

Comme l’hiver en Alsace, le délai de livraison de ma BMCC s’est fait largement ressentir.. Ce fut l’occasion pour moi de me former sur Resolve et d’appréhender un nouveau workflow. J’ai reçu ma caméra, fais quelques tests puis me suis lancé dans l’écriture et la réalisation du clip « Don’t Stop » sur une musique de mon ami Broad Rush. Ce tournage fut l’occasion pour moi d’apprivoiser la bête..

Voici mes impressions et remarques sur son utilisation :

Tout d’abord, la BMCC : à nue son ergonomie n’est vraiment pas idéale, équipée d’un rig, d’une batterie externe et d’un moniteur ou d’un EVF, tout roule, ce ne sont pas les options de configuration qui manquent.. Il est donc indispensable d’équiper un minimum la caméra qui présente encore des inconvénients certains (jusqu’à une possible mise à jour du firmware…?) :  pas d’affichage de vus mètres audio, pas de possibilité de formater le disque ou d’effacer nos clips via la caméra elle-même.

Sans l’affichage d’oscilloscopes sur un moniteur externe, les zebras permettent de gérer l’exposition, sans quoi on est vite perdu sur de la prise de vue en extérieur. La BMCC n’étant pas munie de filtres intégrés, mon filtre ND variable (Genustech Eclipse)  m’a plus d’une fois sauvé la mise… 
Tournage clip Broad Rush - Don't stop

Le choix DNG / Prores avec la license Resolve en prime sont pour moi des atouts indéniables.

Pour le tournage du clip « Don’t Stop », j’ai shooté le tout en RAW, environ 750GO.. Notre belle équipe a passé deux jours sur les lieux du tournage (Les anciens thermes de Soultzbach-les-Bains), disposant de tous les accessoires dont nous pouvions avoir besoin pour ce clip, du levier à la voiture sans permis décapotable. J’ai ramené le citron. Le script était dans ma tête, le découpage technique à moitié et le reste s’est fait sur le vif. La caméra était équipée de son Rig Bebob, on avait un petit lot d’optiques CP.2 (21, 35, 50), une Tokina 11-16, un 55mm Mikro Nikkor AI-S, un cineslider, un travelling, une Kino, quelques mandarines, fresnels, réflecteurs… Le temps était de la partie, il a fait moche, froid et il a plu pendant deux jours !!

Le clip ‘Don’t Stop’ a été ma première expérience de workflow avec des fichiers RAW, je le dis haut et fort : j’aime Resolve !! Il existe de nombreux tutos sur le net, des formations complètes en français, en anglais.. et évidemment des centres de formations pour ceux qui le peuvent. J’ai opté pour la série de tutos avec exercices à la clé, je dois reconnaître que ça m’a ouvert les yeux.

Connaître les possibilités qu’offre un logiciel d’étalonnage dans le traitements des DNG à une incidence sur nos prises de vue, notre lumière… L’annonce dans Resolve 10 de l’option d’étalonnage « Online » nous permettra d’aller plus loin, j’ai hâte de tester cet fonction.

 

Voici le workflow que j’ai appliqué à la post-prod du clip « Don’t Stop » :

1- J’ai importé mes rushs dans Resolve, augmenté légèrement le contraste et la saturation de l’ensemble de mes clips puis exporté mes Proxies

2- J’ai importé ces Proxies dans mon événement FCPX, dérushé, monté et exporté mon XML

3- De retour sur Resolve, j’ai importé le XML, étalonné le tout en exploitant la forte lattitude de mes DNGs puis exporté le clip en Prores 4444 2,5K 

4- J’ai finalisé dans After Effect avec un passage par Mocha Pro pour la première disparition du protagoniste, ajouté mes effets puis redimensionné dans ma composition 1920/816px (rapport 2:35)  et exporté mon Master

La Blackmagic Cinema Camera est un outil qui me pousse à aller plus loin dans l’écriture de mes films et dans le traitement de mes images, elle me stimule et couvre la plupart de mes besoins qui sont principalement du clip, de la fiction et du film corporate.

Après l’expérience « Don’t Stop », je n’ai qu’une envie c’est de remettre ça et vite. S’il est vrai que les modèles de caméras se multiplient à grande vitesse en les rendant obsolètes de plus en plus tôt, la plus grande accessibilité à des outils comme la BMCC et la démocratisation de pratiques telles que l’étalonnage sous Resolve sont pour moi très bénéfiques.
Tournage clip Broad Rush - Don't stop

L’annonce des nouvelles moutures Blackmagic Production et Pocket Camera a frappée fort. Je vois bien la BMCC associée à plusieurs pockets camera pour du multi-cam efficace et discret, pour ce qui est de la Blackmagic Production Camera, je jubile à l’idée de l’avoir entre les mains..

Marc Linnhoff

 

Marc synthétise là tout ce que je pense de cette caméra, elle produit une image d’une qualité incroyable mais elle a été conçue avec les pieds. Autant on peut saluer Blackmagic pour avoir réussi à démocratiser le RAW en video mais aussi pour tout le travail depuis la première carte Decklink il ya 10 ans, autant l’ergonomie est vraiment peu encourageante.

Mais quand on rentre les images dans un système d’étalonnage musclé comme Resolve, en effet, c’est un régal !

la dynamique, la résolution sont d’une qualité exceptionnelle compte tenu du prix, tous ces éléments en font un produit incroyable pour peu qu’on accepte ses handicaps. La colorimétrie est très bonne aussi. Bref, en attendant la D16 de Digital Bolex qui a l’air d’être un poil mieux conçue sur le papier, il semblerai que cette BMCC et ces futures déclinaisons M43, 4K (Production caméra) et 1080p (Pocket) vont se vendre comme des petits pains. Si ADOBE sort réellement un Cinéma DNG à compression Lossless c’est gagné ! Car ce qui est incohérent dans la chaîne qui découle de ces caméras c’est le prix du stockage nécessaire à chaque projet quand on tourne en RAW. Avec des débit allant de 8,5 à 10,5 go/ min suivant le framerate ça complexifie la donne.

Aujourd’hui RED règne en maître absolu dans cette guerre des codecs car c’est les seuls à faire un RAW compressé d’un rapport poid de fichier / qualité d’image incomparable. A la question  » qu’attendent donc les autres ? » la réponse est sans doute du côté d’un brevet déposé par RED sur le fait de compresser le RAW. L’alternative Cineform semble tomber aux oubliettes, c’est bien dommage car ce codec est très bon mais depuis le rachat par GoPro on ne sait pas trop ce que ça va devenir …

Wet & see

 

// DON’T STOP//

Production et réalisation : Marc Linnhoff – marclinnhoff.com

Musique de BROAD RUSH, téléchargez la version complète : hook-up.fr/broad-rush-dont-stop/

Photos de tournage par P-mod : flickriver.com/photos/p-mod/sets/72157633312056426/

Avec : Joffrey Schmidt – Clarisse Hagenmuller – Denis Jelly – Nina Schouler – Pierre Riff

Cadre et post-prod : Marc Linnhoff

Lumière : Ludovic Haas – Dom Pichard / P-mod

Maquillage et coiffure : Anne-K Lejeal – Elsa Parmentier

Un grand merci à Yoko Tsuji, Jacques Roth, Tsaki, Arnaud Masson, Jessi & Michel.

Lieux du tournage : les Anciens Thermes de Soultzbach-les-Bains https://sites.google.com/site/lesanciensthermes/

Blackmagic Design, 2 nouvelles caméras au NAB, Pocket et 4K !

highest-quality@2xSalut à tous, on a fait un petit tour sur le stand Blackmagic Design afin d’en savoir plus sur les 2 nouvelles caméras. La Blackmagic Production Camera 4K et la Pocket Cinema Camera sont présentées en vidéo ici :

Je vous donnerai plus d’infos et surtout plus de feedbacks sur ce que je pense de ces concepts plus tard.

Des nouvelles du front …

Certains d’entre vous doivent se poser la question : mais comment se fait il que l’on ai moins de nouvelles du côté de chez Pampuri. Non je n’ai pas essayé le 5DmkIII de chez Canon, Non je n’ai pas non plus parlé des chinois de chez KINERAW et de leurs 3 caméras RAW, ni de l’Alpha 99 sony ni de la FS700, ni du futur mirorless façon Canon ni de la C500, ni du GH3 Panasonic, ni de la Flea3 de chez Point Grey, sans oublier le projet de camera 4K Opensource Axiom, ni de la Blackmagic Camera, ni de la Digital Bolex depuis un moment. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais je manque de temps. Pourtant il y aurait tant à dire. Notament aussi sur les difficultés de l’emblématique constructeur de caméra AATON qui est passé en mesure de sauvegarde depuis le début d’année. Verras t’on un jour sortir la Pénélope numérique ? On pourrait parler aussi du décollage du codec RAW Cinema DNG de chez ADOBE qui semble être de plus en plus adopté par les constructeurs qui proposent une alternative. Pourquoi donc ce silence et ces longue périodes entre deux articles ?

Tout simplement parce que j’ai besoin de me consacrer pleinement à mon métier ou plutôt mes métiers. Mes 2 casquettes de prestataire et de producteur monopolisent 100% de mon temps. Les Machineurs grandissent et c’est bien bon de sentir cette évolution au quotidien. Cette année nous aurons plusieurs longs métrages machinés chez les Machineurs qui sortiront sur les écrans.

Après « Donoma » de Djin Carrénard sorti fin 2011 ou nous avons assuré l’étalonnage, les titrages et les DCP. « Opération libertad » de Nicolas Wadimoff est sorti en suisse et en belgique il y a quelques semaine après une sélection remarquée à la Quinzaine à Cannes.  « En pays cannibale » d’Alexandre Villeret et « Macadam Baby » qui sortiront d’ici la fin de l’année. San oublier « INUK » qui a commencé sa carrière au Groenland et dont on attend une date pour la sortie en france. Je voulais dans ce post tirer un coup de chapeau à Thibaut Pétillon, Pierre-Emmanuel Samson, Arthur Paux, Paul Roumet, Alice Masera, Isabelle Le Guern, Mathilde Cuenne qui m’épaulent et sont investis a mes côté pour faire avancer cette aventure Machineurs et TRACTOfilm. en attendant voici la bande démo de notre maître étalon comme je m’amuse à l’appeler … bande démo étalonnage donc

http://vimeo.com/pampuri/review/45190880/46dae7993d J’ai a un moment pensé à chercher des solutions pour me permettre de rentabiliser mon blog et d’en faire une source de revenus pour en vivre un peu vu le temps que ça me prend mais je pense pas que ce soit le moment car pour passer cette étape ça nécessiterait d’avoir un peu moins de temps pour la pratique, hors c’est le fait d’avoir les mains dans le cambouis qui me donne cette crédibilité, c’est parce que je produis des images tournées avec ces outils que j’ai la possibilité de vous donner mon feedback. Le Pampuri’s blog ne s’arrêtera donc pas pour autant, et je vous réserve une belle surprise pour la rentrée en attendant comptez sur moi pour faire de petites interruptions dans les silences et venir vous rappeler à mon bon souvenir au travers de petites images et de nouvelles pas toujours très fraiches.